Le satyre puant, comestible ?

Comment le Satyre puant, avec son odeur nauséabonde, peut-il est comestible ?

On vous explique tout dans la suite !

Avant de commencer, sachez que ce champignon possède plusieurs noms : le satyre puant, la phalle impudique ou encore la morille du diable.

Est-ce que le satyre puant est comestible ?

Avec son odeur pestilentielle, on pourrait croire que la phalle impudique (phallus impudicus) est toxique. Mais en vérité, c’est un bon comestible. Mais seulement à l’état d’oeuf !

En effet, à l’état d’œuf, ce champignon a un délicieux goût de radis. Mais lorsqu’il sort de son oeuf, son odeur nauséabonde proscrit toute consommation.

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Comment reconnaître le satyre puant ?

Pour reconnaître ce champignon, il faut distinguer ses deux différents stades : l’oeuf et le champginon développé.

Oeuf :

• De forme oblongue, mesurant entre 4 et 6 cm, il évolue à même le sol et puise son énergie dans le sol grâce a un petit cordon mycélien.
• À la coupe, celui-ci décrit plusieurs couches (de l’extérieur vers l’intérieur) : une couche externe (le péridium), ensuite une couche gélatineuse, puis une couche sombre (le futur chapeau) et enfin, une couche centrale avec le pied.

Champignon développé :

• Chapeau : de forme conique, il mesure entre 2 et 4 cm de longueur et est recouvert d’un gléba sombre et lisse. Puis ce gléba laisse place au chapeau alvéolé d’une couleur plus claire.
• Pied : le pied est blanc cassé et mesure entre 10 et 15 cm sur 3 à 4 cm de diamètre, il est élancé et a un aspect spongieux.
• Chair : elle est blanche et poreuse.
• Habitat : il pousse en forêt de feuillus et de conifères, sur sol acide.
• Saison : de début juin à fin novembre avec un pic de poussée vers fin Août.

Recette : comment préparer le satyre puant ?

Inutile de tergiverser avec une recette. Goûtez celui-ci nature ou éventuellement en salade. En effet, pour le consommer, rien de plus simple ! L’idéal est de le couper en deux et de se débarrasser de la couche externe ainsi que de la gélatine pour finalement consommer le reste, cru.

Une expérience à faire au moins une fois dans sa vie de jeune mycologue !

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